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erat plurimus. Je me figure que les �coliers chantaient en choeur cette complainte, que de telles po�sies
�taient un de leurs habituels passe-temps, et que celle-ci nous donne la forme de quelques-unes de celles
qu'Ab�lard lui-m�me avait su rendre populaires. On peut croire du reste qu'il se laissa fl�chir et accueillit le
voeu qu'exprimaient ces mots:
Desolatos, magister, respice,
Spemque nostram quae languet refice.
Tort a vers nos li mestre.
LIVRE PREMIER. 56
Abelard, Tome I
[Note 142:
Heu! quam crudelis iste nuntius
Dicens: �Fratres, exito citius;
Habitetur vobis Quinciacus;
Alioquin, non leget monachus.�
Tort a vers nos li mestre.
Quid, Hilari, quid ergo dubitas?
Cur non abis et villam habitas?
Sed te tenet diei brevitas,
Iter longum, et tua gravitas.
Tort a vers nos li mestre
(Ab. Op., pars II, Elegia, p. 243.)]
[Note 143: Cette prose que d'Amboise a conserv�e, est curieuse. Les quatre vers latins de chaque couplet
riment ensemble; ils ont la mesure de nos vers de dix pieds, avec une c�sure apr�s le quatri�me, sauf dans un
seul vers. Il est difficile d'y retrouver aucune mesure de prosodie latine; seulement tous se terminent par un
iambe. Le refrain fran�ais est un vers de six pieds, et un des plus anciens vers connus en langue vulgaire. Tort
a vers nos li mestre ou mestres, cela signifie le ma�tre a tort envers nous ou nous fait tort. Ce qui, selon M.
Champollion, exprime un regret plut�t qu'un reproche. M. Leroux de Liney a plac� cette chanson la premi�re
dans son Recueil de chants historiques fran�ais. Il la fait pr�c�der de quelques d�tails que abus croyons peu
exacts (p. 3); mais il ajoute qu'elle se trouve avec d'autres po�sies du m�me auteur dans un manuscrit du XIIe
si�cle de la Biblioth�que Royale. Ce manuscrit a �t� publi� par M. Champollion en 1838. (Hilarii versus et
ludi, Paris, petit in-8� de 76 pages, p. 14.) Il contient des po�sies lyriques et dramatiques vraiment curieuses.
Cet Hilaire, qui n'�tait encore connu que par cette pi�ce et par ce qu'en disent les Annales b�n�dictines, se
rendit � l'�cole d'Angers, apr�s qu'Ab�lard eut quitt� le Paraclet, et y fit une seconde prose rim�e en l'honneur
d'une bienheureuse recluse, Eva d'Angleterre. (Ab. Op., loc. cit. Hist. litt., t. XII, p. 251, t. XX, p.
627-630. Annal. ord. S. Bened., t. VI, l. LXVIII, p. 315.)]
La renomm�e �tait venue le chercher dans sa solitude. Il fallut bien qu'apr�s quelque temps elle signal�t son
retour, en ramenant les alarmes avec elle.
L'enseignement du philosophe n'avait sans doute point chang� de caract�re; le soup�on et la d�fiance ne
cess�rent pas d'accueillir tous ses efforts, de poursuivre tous ses succ�s. Il provoquait naturellement l'un et
l'autre, et rien de lui n'�tant commun, rien ne paraissait simple et r�gulier. Ainsi, on lui fit un crime de ce nom
du Saint-Esprit grav� au fronton du temple qu'il avait �lev�. C'�tait en effet une cons�cration � peu pr�s sans
exemple, la coutume �tant de vouer les �glises � la Trinit� enti�re ou au Fils seul entre les personnes divines.
On voulut voir dans ce choix inusit� une arri�re-pens�e, et l'aveu d�tourn� d'une doctrine particuli�re sur la
Trinit�. Il est cependant difficile de comprendre comment, lorsque de certaines pri�res sont adress�es au
Saint-Esprit, lorsqu'une f�te solennelle, celle de la Pentec�te, lui est sp�cialement consacr�e, il serait
coupable ou inconvenant de lui d�dier un temple, qui sous tous les noms, m�me sous celui de la Vierge ou des
saints, doit rester toujours et uniquement la maison du Seigneur[144]. Mais c'�tait une nouveaut�, et elle
venait d'un homme de qui toute nouveaut� �tait suspecte. Avec les progr�s de son �tablissement, les pr�jug�s
hostiles se ranimaient contre lui. On a m�me cru qu'alors un homme qui devait jouer un grand r�le dans
l'�glise et dans la vie d'Ab�lard, le nouvel abb� de Cluni, Pierre le V�n�rable, s'�tait inqui�t� de son salut, et
par des lettres o� brillent � la fois un esprit rare et une pi�t� vive et tendre, s'�tait efforc� de le rappeler du
travail aride des sciences humaines � l'exclusive recherche de l'�ternelle b�atitude[145]. Ce qui est mieux
prouv�, c'est que la pi�t� n'inspirait pas � tous alors une sollicitude aussi charitable.
[Note 144: Ab. Op., ep. I, p. 30, 31.]
LIVRE PREMIER. 57
Abelard, Tome I
[Note 145: Deux lettres de Pierre le V�n�rable sont adress�es dilecto filio suo ou praecordiali filio, magistro
Petro. Elles ont pour but d'exhorter un homme absorb� par les sciences du si�cle, les travaux des �coles,
l'�tude des opinions discordantes des philosophes, � se faire pauvre d'esprit, � devenir le philosophe du Christ. [ Pobierz całość w formacie PDF ]

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